©EmilieBenoist
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DUST: The Plates of the Present est une archive photographique collective, réalisée entre 2013 à 2018 à l’initiative du peintre français Thomas Fougeirol et de l’artiste et commissaire américain,né à Hong Kong, Jo-ey Tang. Ces derniers ont invité 136 artistes – plasticiens, musiciens, écrivains, graphistes, vidéastes, de nationalités diverses, certains en collaboration – à produire chacun une série de 8 photogrammes dans une chambre noire improvisée, à Ivry-sur-Seine, nommée DUST.
Collectif à grande échelle, construisant et produisant une archive en temps réel, DUST: The Plates of the Present rend hommage à une forme d’image en voie de disparition autant qu'elle fait écho au bouleversement des pratiques de production et de collaboration artistiques avec une résonance particulière dans la situation actuelle de pandémie.
En 2019, Thomas Fougeirol et Jo-ey Tang ont fait don de la série complète de DUST – 1031 photogrammes et un film – au Centre Pompidou. Cette œuvre exceptionnelle, exposée du 21 octobre 2020 au 8 mars 2021 en Galerie de photographies, constitue un enrichissement important de la collection, où la photographie expérimentale occupe une place primordiale.
Accompagnant l'exposition du Centre Pompidou, dans laquelle je participe, le catalogue de l'exposition Dust: The Plates of The Present est en vente en ligne en cliquant sur le lien:
https://spectorbooks.com/dust-the-plates-of-the-present
©EmilieBenoist
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En relevant des échantillons de matières tous les mètres carrés sur le sol de mon petit atelier en 2013, j'en constituais des photogrammes, un procédé ancien de la photographie, utilisé dans le cadre de ce projet.
Révélateurs des gestes, traces du travail en cours, clin d'oeil au titre Dust, cette poussière s'était amalgamée sous mes semelles lors de la fabrication d'une sculpture de l'exposition Etrange nature au Pavillon d'Art de Colomiers.
L'ensemble des huit photogrammes constituent également le témoignage d'une archéologie qui s'annonce, celle des plastigomerates, fossiles essentiellement constitués de plastiques, indestructibles, présents sur terre et dans les océans.
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A l'initiative de la plasticienne @PeggyViallat, les plasticien-nes se mobilisent depuis le 18-11-2019 suite à la détention du lanceur d'alerte Julian Assange pour le soutenir et défendre à travers lui, la liberté d'expression. Il a osé dire la vérité en ayant révélé des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité, des manoeuvres diplomatiques crapuleuses et des milliers d'affaires de corruption impliquant des firmes de l'armement et de l'énergie.
A travers cette action, nous sommes contre le système répressif, la torture, son enfermement et son isolement, actuellement encore lors du confinement.
#ASSANGEACT
#FREEASSANGE
#PORTRAITENLUMIERE
Fleurs bleues
polystyrène, coton, polyamide, feutrine, éponges synthétiques, graines, plantes vagabondes, polychlorure de vinyle, chanvre, acryliques, scotch, estrades, etc. L’ensemble est regroupé ou collecté sur le chemin et dans l’ancienne usine de tubes d’acier.
Hauteur : 305 cm, Longueur : 255 cm, Largeur : 150 cm
Emilie Benoist élabore depuis plus de vingt ans, à travers dessins et installations, des fictions spéculatives sur l’évolution du monde, passée, présente, à venir. Un processus exploratoire qui se déplace continuellement dans le temps afin de questionner le monde vivant. En s’accaparant une nature modifiée, elle en constitue des corps, tantôt cérébraux, minéraux, architecturaux ou végétaux qui semblent s’échouer dans les lieux. Rejetés ou produits par notre environnement fragilisé, l’ensemble tente de nous interroger et éveiller cette conscience forte d’être au monde,formant des artefacts étranges et témoignant d’une archéologie qui s’annonce.