Le voyage est cérébral,
artistique et brutal : depuis les structures fossiles datant de trois milliards
d’années, ces derniers organismes, dans le futur, pourront dépasser l’homme en
tant qu’espèce avant de disparaître à leur tour.
Les formes de l’exposition sont couvertes des restes de fossiles chimiques semblant découler des microfossiles précambriens et leurs fondations nous rappellent que plus la structure fossile est complexe plus l’information est grande. © Courtesy Emilie Benoist and Chabah Yelmani Gallery
Les formes de l’exposition sont couvertes des restes de fossiles chimiques semblant découler des microfossiles précambriens et leurs fondations nous rappellent que plus la structure fossile est complexe plus l’information est grande. © Courtesy Emilie Benoist and Chabah Yelmani Gallery
Dans la galerie souterraine,
INFRA-MONDE, 2015 immerge le visiteur dans un bâtiment opaque et renversé de 30m2 et
succède à la sculpture Macro-monde en 2012, abris partiellement ensevelit
recouvert d’une végétation naissante et étrange. À présent l’enfermement
physique nous projette dans une période de l’histoire douloureuse ou seule la
nature semble pouvoir se réapproprier un semblant d’humanité. © Emilie Benoist and Chabah Yelmani Gallery
Dès l’entrée, de longues
lames MINERAIS, 2015 paraissent extraites du sol comme l'étaient Mégalithes en 2009.
Leurs structures, géométriques et fragiles témoignent de l’appauvrissement des
énergies fossiles. De la matière
première devenue outils puis armes, l’installation fait écho aux soixante dernières
années où quarante pour cent des conflits civils furent liés aux ressources
naturelles (extrait d'un rapport d’Amnesty International en mai 2015). © Courtesy Emilie Benoist and Chabah Yelmani Gallery
Second hommage au biologiste Ernst Haeckel (1834-1919), SOURCES CEREBRALES, 2015 est une série de douze dessins découlant des classifications des êtres vivants. A partir de sa recherche de documents rares à la Bibliothèque Centrale du Muséum d’Histoire Naturelle, la plasticienne prolonge un premier ensemble de sérigraphies Ces Milieux en 2010. Leur obsolescence et leur esthétique suggèrent l'instabilité d'un monde vivant. © Emilie Benoist and Chabah Yelmani gallery
Le diptyque EXTRAIT#1 et
EXTRAIT#2, 2015 annonce en sous-sol une architecture.
Deux grandes sérigraphies, dont les zones grises sont associées au jaune acide, nous plongent au coeur d’une culture florissante et d’une nature étouffante. Extraites du travail photographique de Désiré Charnay sur les cités Amérindiennes ou les arbres de vie figuraient déjà les images évoquent le recouvrement des informations collectées, en d’incessantes « recollections ». © Emilie Benoist and Chabah Yelmani Gallery. Tirages sérigraphiques de Julien Sirjacq
Deux grandes sérigraphies, dont les zones grises sont associées au jaune acide, nous plongent au coeur d’une culture florissante et d’une nature étouffante. Extraites du travail photographique de Désiré Charnay sur les cités Amérindiennes ou les arbres de vie figuraient déjà les images évoquent le recouvrement des informations collectées, en d’incessantes « recollections ». © Emilie Benoist and Chabah Yelmani Gallery. Tirages sérigraphiques de Julien Sirjacq
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire